Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
J’espère que vous vous portez bien. Hier, j’ai été faire un tour chez mon Dealer préféré de cartes postales. Sans vouloir trop m’avancer, je pense être l’une de leur meilleure cliente si ce n’est la meilleure. Je n’ai jamais fait mon bilan annuel d’achat de cartes, mais je dois avoisiner les 200 euros/an, rien que ça !
Chez moi, tout est prétexte à envoyer un petit mot aux gens que j’aime. Une super nouvelle, un coup de mou, une naissance, l’annonce d’une maladie (quand une de mes amie m’a appris qu’elle avait un cancer, je lui ai envoyé une carte. Elle m’en parle encore, 5 ans après), un anniversaire, une expatriation et j’en passe.
J’aime prendre le temps de choisir une carte.
J’aime me rappeler du message que j’ai envie de faire passer et des émotions que j’ai envie de provoquer à la vue de cette carte (joie, confiance, sérénité, surprise).
J’aime hésiter pendant de longues minutes dans le magasin avant de me décider à choisir la carte parfaite, celle qui fera mouche.
J’aime la sensation du tout premier mot déposé. Je ressens souvent beaucoup d’hésitation, allez comprendre pourquoi !
J’aime être envahie par un flot d’émotions à mesure que j’écris. C’est souvent de très bon augure.
J’aime le moment de la relecture, teintée d’excitation et de fébrilité. Le pire moment est évidemment lorsque je m’aperçois que j’ai fait une faute et que je ne peux pas la corriger joliment. 3 possibilités s’offrent à moi : jeter la carte, mettre du blanco (le fameux blanco de notre enfance), rayer la faute.
J’aime le moment où face à la boite aux lettres, je me comporte comme Sally dans le film « Quand Harry rencontre Sally ». Si vous ne vous souvenez plus de la séquence, allez la voir, ça vaut son pesant de cacahuètes !
Combien de fois, j’ai regardé fixement la boite pour m’assurer de glisser la carte au bon endroit (comme s’il y avait mille choix) et qu’elle soit bien affranchie. À en devenir folle, je vous jure.
Le papeterie tient et a toujours tenu dans ma vie une importance toute particulière.
Comme les livres, c’est vers la papeterie que je me tourne quand j’ai besoin de réconfort. Je sais que l’achat d’un joli carnet ou d’une jolie carte me feront du bien. Regarder le carnet en question sous toutes ses coutures, tourner doucement les pages, sentir le papier sous mes doigts sont des moments de pure joie.
Aujourd’hui, je partage avec vous une chanson de Lianne La Havas que j’adore. Sa voix est juste dingue ! Cette chanson, je peux l’écouter 15 fois d’affilée, sans jamais m’en lasser. J’ai quelques obsessions notamment musicales, vous commencez à me connaître.
Je vous souhaite une très belle fin de journée.
A jeudi prochain.
Affectueusement,
Colombe
PS : un immense merci à Dorothée (qui se reconnaîtra, car elle m’a avoué me lire religieusement) pour son mail d’hier qui m’a infiniment touché. Je ne saurais vous dire le plaisir qui est le mien quand vous m’ouvrez les portes de votre coeur. Vos confessions me nourrissent et sont pour moi, une source d’inspiration.
Je vous supplie de continuer à m’écrire et si vous aimez me lire, faites voyager ma newsletter. C’est assurément le plus beau cadeau que vous pouvez me faire. Faisons danser les émotions.
Un grand merci pour ces jolis moments de partage avec ces cartes postales que je reçois une fois par semaine. Quand elle tarde à venir, cela me manque !
Tout pareil à vous Colombe, le livre, la carte postale a une grande importance pour moi. J'adore choisir une carte en pensant à la personne qui va la recevoir, mais aussi juste parfois parce qu'elle me parle.
A très vite lors de nos prochaines lectures / écritures !