Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
La semaine dernière, j’ai reçu plusieurs messages de vous dont un qui m’a particulièrement touché. Dans son message, Anne-Sophie parlait d’étouffement, de cette impression de ployer sous le poids des contraintes, de toutes ces injonctions qui nous sont faites ou que l’on se met volontairement ou involontairement sur le dos.
Je comprends ce que veut dire Anne-Sophie.
Moi-même, en ce moment, j’ai le sentiment d’avoir à gérer bien plus de contraintes que de choses agréables. Je suis habitée par l’inconfort et l’insatisfaction. C’est assez moche comme sentiment, mais je me dis que c’est aussi une chance de faire un bon ménage et de repartir sur de nouvelles bases. J’ai bien envie de comparer la vie à une machine à laver. En ce moment, disons que je suis en mode essorage. J’ai besoin de déverrouiller certaines choses pour repasser en mode chargement et repartir sur un nouveau cycle de vie.
Et puis, il y a des moments arc en ciel comme hier matin où un mec que j’aime beaucoup et que j’ai rencontré, il y a quelques années dans le cadre d’un expo que j’organisais pointe le bout de son nez. Ce mec, c’est l’anti-morosité, un brin déjanté comme j’aime et surtout d’une gentillesse incroyable.
Il aime faire des photos et se balade très souvent avec son appareil argentique en bandoulière. Il a évidemment tenu à me prendre en photo. Même si j’étais mal réveillée, les cheveux hirsutes, les lunettes dégueulasses en mode cul de bouteille, j’ai accepté !
J’ai accepté parce que son sourire était tellement éclatant et qu’il me regardait avec tellement de douceur qu’il m’était impossible de refuser. J’ai hâte qu’il m’envoie la photo. Il m’a promis de le faire du reste.
Moi-même, je lui ai demandé si je pouvais le prendre en photo. Quand je lui ai dit qu’il avait le look, il m’a rétorqué qu’il s’était habillé comme une “ cagole “. Ça m’a fait tellement rire !
La vie est faite de cycles et je crois que plus on essaye d’être dans la maitrise, moins on y arrive. Il est peut-être temps de lâcher et d’accepter que parfois, ça va être la merde pendant un bon moment, mais qu’après la pluie vient le beau temps.
Ne vaut-il pas mieux ne rien faire que de faire pour rien ? C’est une question que je me pose en ce moment. Vous avez 4h. Non, je plaisante !
J’aime infiniment vous lire, continuez de m’écrire.
Douce journée à chacun(e) d’entre vous.
Affectueusement,
Colombe