Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Je suis si heureuse de vous retrouver. Je ne sais pas si je vous ai manqué. Mais, moi sachez que vous m’avez manqué infiniment. Pour être tout à fait honnête, j’avais grand besoin de cette pause digitale. Côté météo, aujourd’hui, il pleut chez moi. Le ciel est peut-être chiffonné, mais moi, je me sens rassérénée.
Comme chaque été, j’ai laissé mon portable pro comme perso de côté pour m’adonner à mes activités estivales préférées : marcher, nager, faire la sieste chaque jour ou presque, faire l’amour en pleine journée. J’ai dit stop à cette ultra connexion aux écrans et à cette présence numérique qui me coute de plus en plus et qui m’éloigne de moi et de mes vrais besoins.
Faire le vide pour me sentir à nouveau pleine m’a fait un bien fou. Vous dire que j’ai recommencé le boulot le sourire aux lèvres et légère comme une plume serait un mensonge. J’ai un peu de mal à raccrocher les wagons, mais je sais que c’est normal et surtout je sais que c’est éphémère.
Mardi soir, assise au parc, j’ai papoté avec une nana que je kiffe d’amour et qui a décidé de prendre un an pour monter son spectacle de stand-up. Quand elle me l’a annoncé, j’en ai eu des frissons. Je ne compte plus le nombre de fois où elle m’a parlé de ce projet tantôt du bout des lèvres, tantôt de manière euphorique.
Il lui aura fallu un stage de quelques jours avec des professionnels de l’humour pour qu’elle ose enfin se jeter à l’eau et qu’elle lance la machine pour de bon. Elle avait besoin de ce temps de maturation. Je le pressentais. Je suis si heureuse qu’elle ait décidé d’écouter sa petite (grande) voix qui ne fut au départ qu’un bourdonnement. Qu’on se le dise, tout commence toujours par un petit bruit sourd. A nous d’être à l’écoute de nos bruits intérieurs. Ils se trompent rarement.
Voir les gens s’épanouir et aller vers ce vers quoi il sont vraiment faits est une de mes satisfactions les plus puissantes. Je ne saurais vous décrire ce que je ressens. C’est physique. C’est certainement pour cette raison qu’il y a 3 ans maintenant, j’ai choisi d’accompagner des hommes et des femmes à trouver leur propre chemin et à oser faire porter leur voix dans ce monde si bruyant qui tend parfois à l’uniformité.
En ce moment, je me sens extrêmement bien. Je crois même ne pas m’être sentie aussi bien depuis longtemps. Je me suis installée chez mon amoureux. Le quotidien est doux et fluide. Ce n’est pas tant de vivre en couple qui me plait (moi la grande indépendante, c’est d’ailleurs plutôt quelque chose qui m’effrayait), mais plutôt d’avoir une épaule sur laquelle me reposer, c’est d’avoir une oreille attentive, exigeante et constructive, des bras affectueux dans lesquels me lover.
Selon-moi, on ne dit pas assez que les plus grandes joies sont tous ces petits riens du quotidien. Se lever le matin plus tôt pour prendre le petit-déjeuner avec sa moitié, faire une pause dans l’après-midi pour prendre un café, acheter un pot de glace qu’il/elle adore, faire un joli lit, changer l’eau des fleurs, remplacer un truc cassé qui trainait depuis mathusalem.
Récemment, une amie dont la belle-mère est très malade me confiait que face à la maladie, les immenses chagrins de la vie, la seule voie possible, c’était de vivre, pas vivoter, mais vivre intensément.
Je suis tellement d’accord avec ça. Et, cette chanson envoyée par une amie précieuse, la même qui j’en suis certaine dans quelques années, sera une humoriste connue et reconnue m’a bouleversé.
Je la partage avec vous et vous supplie de vivre.
Je ne saurais terminer ce billet de rentrée sans souhaiter la bienvenue à mes nouveaux lectrices & lecteurs dont beaucoup sont venus grâce à la merveilleuse dédicace de Caroline, autrice, blogueuse et créatrice de la newsletter “ L’escale poétique “ (que je vous recommande chaudement) sur Substack qui a parlé des Promesses du coeur dans un de ses billets : https://leschroniquesculturelles.com/2023/08/25/quelques-newsletters-pour-la-rentree/
J’ai dû me pincer plusieurs fois pour y croire.
Depuis 3 mois, de plus en plus d’auteurs(e) me font des retours incroyables sur mon écriture, partagent mes billets et m’encouragent même pour certains à publier. C’est pour moi, un formidable carburant, probablement celui qui fera enfin taire mon syndrome de l’imposteur et publier le récit que j’ai en tête depuis quelques mois.
A jeudi prochain si vous le voulez bien et rappelez-vous à part l’Amour, rien n’est urgent !
Je vous embrasse fort,
Colombe
Merci Colombe !