Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Vous avez été nombreuses et nombreux à réagir à na newsletter de la semaine dernière. Je vous en remercie infiniment.
Je ne pensais pas que le fait d’en savoir un peu plus sur moi vous intéresserait autant. Et en fait, c’est logique. Ça fait quand même 2 ans que je vous écris chaque semaine ou presque, que je me glisse dans l’intimité de votre boite aux lettres. 2 ans que vous faite partie de ma vie et que j’espère faire un tout petit peu partie de la vôtre.
Cette semaine, j’ai beaucoup réfléchi à la notion de cycle de vie, aux histoires qui prennent fin.
Je me suis rendue compte que je ne redoutais pas de mettre fin à des histoires qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Ce que je redoute et que j’ai toujours redouté, c’est de laisser pourrir une situation, c’est de serrer les dents en attendant des jours meilleurs. En agissant ainsi, il y a de fortes chances de passer complètement à côté de sa vie et non seulement d’être malheureux, mais aussi de diffuser de mauvaises ondes autour de soi. Et ça, je n’ai jamais pu m’y résoudre.
J’aime emporter les gens dans mon sillage et fédérer les énergies.
J’aime follement voir la joie s’exprimer sur le visage des gens et diffuser des “ good vibes “ à l’appel.
J’aime ressentir le frisson de l’aventure.
J’aime ne pas savoir ce que je ferai dans 1, 2 ans.
J’aime rebattre les cartes.
J’aime bousculer un peu l’ordre établi.
J’aime la diversité et la nouveauté.
J’aime les rituels, pas la routine.
Alors même si en ce moment, j’évolue dans un océan d’incertitudes, je ressens un profond sentiment de soulagement et de légèreté. J’ai récemment pris des décisions difficiles que je repoussais depuis quelques mois.
Je repoussais certaines décisions pour ne pas faire de peine et peut-être aussi pour ne pas déplaire. Quelle belle connerie quand j’y pense !
Ne pas prendre de décisions à cause des autres est un signe que nous ne sommes pas aux commandes de notre vie. Il est évident que certaines de nos décisions seront mal reçues, voire même seront contestées/attaquées. C’est normal. Mais, si on se sent profondément aligné(e), in fine, cela n’aura que peu d’importance.
Vouloir faire plaisir aux autres est le plus sûr moyen de mener une vie qui n’est pas la nôtre. Je l’ai expérimenté plus jeune. J’ai détesté ce sentiment de ne pas être aux commandes de ma vie. Et pourtant, mon dieu qu’il est parfois difficile de s’affranchir du regard des autres.
Pas besoin d’être en prison pour se sentir enfermé(e). L’enfermement intérieur peut être tout aussi dévastateur. Pensez-y quand vous repousserez une décision que vous savez pourtant essentielle !
Je suis intimement convaincue que notre mission de vie n’est pas de plaire, mais bien de servir une cause ou quelque chose qui nous dépasse. La mienne est de (re) donner confiance aux gens dont la boussole interne a déraillé. Et vous, quelle est la vôtre ? J’adorerais que vous me répondiez en commentaire ou par mail.
Je vous laisse sur cette chanson dont les paroles me touchent beaucoup. Aujourd’hui, j’ai pris ma journée avec mon amie Valou. Au programme : randonnée matinale et croisière en bateau l’après-midi. J’ai hâte d’y être. En fait, j’y suis déjà…
Doux jeudi.
Je vous embrasse fort,
Colombe
Merci pour le partage de cette très belle chanson.