Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Je pensais vous parler du film « Invincible été » qui est sorti hier en salle et qu’il me tarde d’aller voir, mais j’y vais ce soir. Je vous en parlerai certainement la semaine prochaine.
Sans vous spoiler le film, c’est l’histoire d’Olivier Goy, un gars à qui tout réussit jusqu’à ce jour de mars 2020 où il apprend qu’il a la maladie de Charcot, la maladie la moins rare des maladies rares. Au lieu de se punir 2 fois, il décide à compter de ce jour de jouir de chaque instant. On parle souvent du pouvoir du moment présent. Je pense que ça prend évidemment tout son sens quand on nous annonce une date de fin. On a une fâcheuse tendance à oublier qu’on a toutes et tous une date de péremption. La différence c’est que pour l’immense majorité d’entre nous, nous ne le savons pas encore. En faisant quelques recherches, j’ai lu lire que la grande majorité des personnes atteintes de la maladie de Charcot vivent entre 3 et 5 ans après le diagnostic.
Je n’ai pas encore vu ce film que déjà, j’ai l’intime conviction qu’il va me bouleverser et qu’il y aura un avant et un après. Comme à chaque fois où j’ai un élan du coeur (et j’en ai un paquet), samedi, j’ai envoyé un mail à Olivier (je suis abonnée à sa newsletter depuis 3 mois) pour lui dire combien j’avais hâte de découvrir son histoire et prendre un shoot d’amour et de bonheur, car c’est bien de ça dont il est question dans ce documentaire.
Ce matin, j’ai envie de vous parler du sentiment d’emprisonnement que je ressens depuis quelque temps. Où que je regarde, l’horizon me semble bouché. Il m’est arrivée tellement de choses ces derniers mois, on pourrait même dire cette dernière année que forcément, je ne suis plus la même personne que j’étais. J’ai changé, mes besoins ont changé, mes aspirations avec. Je commence à avoir une idée bien plus précise de ce que je ne veux plus. C’est juste hyper difficile de passer à l’action, car je suis une affective. C’est à la fois ma grande force et aussi mon talon d’Achille.
Les émotions sont ce qui me met en mouvement et qui me permet de soulever des montagnes, mais c’est en même temps ce qui m’empêche d’aller de l’avant. J’imagine que vous avez déjà ressenti ça. A force de me mettre à la place des autres, je me fais passer au second plan. Je sais pertinemment que c’est une connerie monumentale, mais j’ai encore du mal à inverser la tendance.
J’ai peur de blesser et de décevoir. Or, en ce moment, c’est moi que je déçois, ce qui me semble bien pire. Je sais que je vais réussir à dépasser mes peurs et à passer à l’action. J’ai toujours su le faire !
J’ai l’intime conviction que mon mieux-être dépend des choix que je ferai dans les mois à venir. La bonne nouvelle, c’est que je suis entourée de personnes formidables qui ont envie que je sois heureuse (je le sais) et même si mes choix auront des conséquences, je sais qu’ils seront soutenus, du moins je l’appelle de mes voeux.
Pourquoi avons-nous si peur de prendre des décisions difficiles, voire même impopulaires ? Il en va pourtant de notre bonheur et nous le savons.
Je sais que le film que je verrai ce soir sera là pour me le rappeler de la meilleure des façons. Est-ce que finalement, on écrit pas pour faire advenir quelque chose d’autre ? Vous avez 4h. Je déconne !
Avant de vous quitter, un petit partage musical. Vous le savez, je ne sais pas finir autrement.
Cette chanson, je la kiffe infiniment, elle me donne vie de quitter mes chaussures (ce que je viens de faire), de monter le son (ce que j’ai aussi fait) et de danser (ce que je vais faire une fois que j’aurai publié mon billet) :
Doux jeudi mes chères lectrices et mes chers lecteurs.
Et, comme l’a si bien dit Malraux, n’oublions pas d’ajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
Je vous embrasse fort,
Colombe
Magnifique billet, comme toujours. Etre sa propre priorité n'est pas chose facile... je compatis face à cette difficulté que l'on rencontre tous. C'est parfois plus difficile, parfois plus facile. La vie nous présente toujours les bons challenges, au bon moment. Je sais que tu vas y arriver. Je suis de tout cœur avec toi ! Je t'embrasse douce Colombe