Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
En ce jeudi 08 décembre, j’espère que vous allez bien. Il est exactement 7h58 et je donne une dernière touche à ce billet. 3 d’entre vous m’ont dit que mon partage du livre « Guérir des blessures d’attachement » était tombé à pic. J’en suis ravie !
Spéciale dédicace d’ailleurs à Solène, une fidèle lectrice qui m’a envoyé un message adorable. De mon côté, je l’ai terminé le week-end dernier et c’est fou à quel point, la lecture de ce livre est venue poser des mots clairs et précis sur des sentiments jusque là assez nébuleux.
Cette semaine, il m’est arrivée plein de trucs sympas.
J’ai parlé à un certain Julien, le responsable éditorial de Kessel, une plateforme de publication de textes et de newsletters qui permet d’écrire des articles, de les envoyer à ses abonnés, et de mettre en place des abonnements payants. J’ai bien envie de les rejoindre. Ne vous inquiétez pas, pour vous, cela ne changerait absolument rien. Ma newsletter du jeudi resterait bien évidemment gratuite et la forme serait sensiblement la même, voire même peut-être meilleure que sur Substack. Mais pour moi, en revanche, cela pourrait changer beaucoup de choses. Cela pourrait me permettre d’oser affirmer mon souhait de me consacrer davantage à l’écriture et peut-être même de commencer à gagner ma vie avec ça, en développant une autre formule, mais payante cette fois. Cela me permettrait de créer des liens avec d’autres auteurs et d’avoir accès à d’autres voix, d’autres mondes.
J’en ai parlé à une amie qui me connaît depuis 20 ans et qui m’a demandé quand est-ce que j’allais enfin assumer le fait que je rêvais de gagner ma vie avec les mots ! Je lui ai répondu que dans un sens, c’était un peu le cas, puisque que quand j’accompagne quelqu’un(e) dans ses envies de changement de job, j’utilise l’écriture comme outil pour développer et muscler sa confiance, pour faire sortir le meilleur chez lui/elle et révéler ce qui était en germe au plus profond de la personne et qui attendait d’éclore. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours utilisé mon vécu pour essayer de toucher les gens au coeur, de les sensibiliser à des sujets qui me touchent, pour les réconcilier avec eux-mêmes à travers mes histoires et surtout mes déboires. Plus que jamais, j’écris aussi pour souligner l’incroyable pouvoir des émotions. Contrairement à ce que l’on pense et qu’on lit parfois dans de mauvais livres de développement personnel, elles ne sont pas nos ennemies, mais de précieuses alliées.
A quoi ressemblerait un monde sans émotions ? Qu’est-ce qui se passerait demain si je ne ressentais plus rien, si j’étais comme anesthésiée ? Alors oui, parfois, mon cerveau est en sur-chauffe, car tout m’émeut, beaucoup de choses me révoltent, la détresse des gens que j’aime et même de parfaits inconnus a tendance à faire beuguer mon logiciel interne. Mais, mes émotions aussi vives soient-elles sont aussi ce qui me porte, qui déclenche chez moi, la mise en mouvement et qui me fait déplacer des montagnes.
Lors de ma première séance avec Catherine, la thérapeute qui me suit en ce moment, je lui ai dit que j’aimerais bien être équipée d’un variateur d’émotions qui agirait comme un variateur de lumière. Il y a 2 mois, je me disais que pour ne plus autant souffrir en amour, la solution était peut-être d'apprendre à régler le niveau et l’intensité de mes émotions. Je n’en suis plus si sûre, car finalement, même si parfois (ok, souvent) je m’abime, je me sens pleinement vivante. Et ça, pour moi, c’est essentiel. La vérité, c’est que j’ai du mal à doser, à être dans la médiane. Ce qui m’intéresse et qui m’a toujours intéressé chez moi comme chez les autres, c’est ce qui dépasse, c’est ce qui sort du cadre, c’est ce qui se passe quand on perd pied, c’est ce qui jaillit quand on arrête de suivre scrupuleusement les règles.
Depuis quelques mois, on m’a dit que j’étais probablement HPE. Je sais que ce genre de diagnostic peut en sauver certains(e) et venir enfin poser des mots sur des maux. Me concernant, si cela se confirmait, cela ne changerait absolument rien, car même si dans ma vie, je me suis souvent sentie un peu différente, je n’ai pas souffert de ce sentiment d’étrangeté. Ce serait même l’inverse ! Tout le temps où j’ai vécu à l’étranger, par exemple, cette particularité a même été une immense force et m’a permis de connecter bien plus vite aux gens et à mon environnement de travail. J’aime à dire que je suis dotée d’un radar émotionnel surpuissant.
Je vous ai dit plus haut que j’avais vécu pleins de trucs cool cette semaine. Le deuxième truc très cool sont mes échanges WhatsApp avec Marine qui a lancé le podcast « En crise ». Cette fille me touche, c’est difficile à expliquer comme ça de l’extérieur, mais j’ai l’impression qu’on parle la même langue. Elle m’a proposé d’intervenir sur son podcast. Peut-être m’entendrez-vous l’année prochaine.
En parlant de podcast j’espère pouvoir lancer le mien l’année prochaine. Il parlera du coeur sous toutes ses coutures. J’ai envie de partir à la rencontre d’inconnus et de leur demander ce qui fait battre leur coeur. J’ai envie d’interviewer un(e) cardiologue pour savoir ce qui lui a fait choisir cette spécialité. J’ai envie de comprendre en quoi cet organe est magique. Le coeur dans tous ses états ! Je tiens peut-être mon titre de podcast. Qu’en dites-vous ?
J’oubliais, hier soir, j’ai repéré dans un magazine que je ne connaissais pas, un livre qui m’a l’air absolument génial. Il s’intitule : « Tenir sa langue » de Polina Panassenko et il s’agit semble-t-il d’un récit intime sur la quête de soi et un roman drôle et mordant dixit Marianne, la chroniqueuse du billet consacré à ce livre en particulier. Tout un programme, en l’occurence probablement, mon programme de ces prochains jours !
Comme à l’accoutumée, je vous propose de terminer en musique et figurez-vous que cette chanson, je la kiffe tout particulièrement (je l’ai d’ailleurs ajouté à ma playlist pour mon prochain voyage en van) :
Prenez bien soin de vous.
Affectueusement,
Colombe