Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
La semaine dernière, j’ai reçu de merveilleux messages de la part de certains(e) d’entre vous. J’ai été si touchée de vous lire et de mieux vous connaître. Ma newsletter ne décollera peut-être jamais en nombre d’abonnés, mais votre fidélité est ma plus belle récompense 🙏💙
Ceci étant dit, en fin de semaine dernière, j’ai mis fin à ma relation avec M, l’homme dont je vous parle sans vous parler depuis quelques mois.
Moi et mon amoureux ne nous sommes pas quittés par manque d’amour, mais justement pour nous protéger, pour préserver notre relation qui certes a été courte dans le temps, mais tellement belle. À ses côtés, je me suis sentie vivante. Rompre est une blessure, je dirais même, une brûlure. Une histoire qui prend fin, c’est autant de promesses qui s’éteignent.
Cette relation m’aura permis de me rendre compte que, décidément, l’amour ne souffre d'aucune garantie.
L’amour n’a pas de règles. Une relation peut commencer sur les chapeaux de roue et se terminer en feu de paille et inversement.
Il ne suffit pas d’aimer pour être heureux;
Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir;
Il ne suffit pas d’être optimiste pour se tirer de situations de vie extrêmement délicates;
Certaines relations sont sans issue. That’s all !
Et parfois, certaines ruptures ne sont pas définitives.
En gros, aimer, c’est accepter d’évoluer dans un joyeux bordel.
Si vous me lisez depuis quelque temps, vous savez que la lecture est mon refuge. En différentes occasions, je dirais même que la lecture m’a permis de ne pas sombrer. Les mots ne sont pas trop forts.
Lundi, encore groggy, j’ai lu d’une seule traite un livre dont j’entendais parler depuis des lustres.
“ Tout quitter “, c’est l’histoire d'Anaïs, éditrice à Paris pendant 10 ans qui après s’être perdue dans la grande ville s’est réconciliée avec l’enfant qu’elle était. Grâce au surf et à l’écriture, Anaïs a retrouvé le goût des choses simples. J’ai beaucoup aimé ce récit de vie, car il parle de ce qui est juste ou pas, de ce qui compte ou non. Chacun(e) de nous devrait vivre la vie qu’il a envie de vivre.
Si ce témoignage m’a autant touché, c’est que moi-même, j’ai dû me défaire de certaines croyances limitantes et schémas familiaux/sociaux pour assumer le fait de vouloir devenir maman et pas n’importe quelle maman, puisque si demain, la PMA fonctionne, je serai maman solo. Adolescente et jeune adulte, je ne me suis jamais dit, je serai/je rêve d’être maman solo, la vie et ses rendez-vous manqués ont décidé pour moi. Ce qui est certain, c’est que ce choix, je l’ai mûrement réfléchi, pesé et soupesé.
Un de mes anciens boss disait : « On naît seul(e) et on meurt seul(e). Entre les deux, on fait ce qu’on peut avec les cartes que la vie nous donne ».
J’ai parfois eu un bon jeu de cartes et parfois un jeu à chier. Ce dont je suis certaine, c’est que cette nouvelle rupture, bien que très difficile, ne définit pas mon prochain jeu de cartes.
Bientôt, je relancerai les dés parce que la vie me le permet et que j’ai envie d’honorer la vie.
Et puis qui sait, peut-être que moi et mon amoureux nous retrouverons un jour. Qui peut dire avec certitude ce qui peut se passer ! La vie nous réserve parfois de belles surprises.
Je souhaite justement dédier cette newsletter à M. B, mon (ex)amoureux à qui j’ai écrit régulièrement pendant 3 mois (il ne le sait pas) pour lui raconter mes journées, pour lui parler de mes joies, mais aussi de mes doutes, pour lui rappeler des souvenirs, pour lui dire ce que j’aimais chez lui et aussi pour l’encourager dans son processus de guérison. Lui écrire m’a permis de maintenir le fil de notre conversation qui a débuté en mars dernier. Je pense faire un joli recueil de mes billets (une trentaine) et lui envoyer pour qu’il ait conscience que je n’ai jamais cessé de l’aimer, même à distance, même quand les mots se sont faits plus rares, même quand la douleur s’est fait trop vive et que mon coeur a battu si fort que j’ai cru qu’il allait exploser.
Je voudrai profiter de ce billet pour vous remercier de me lire avec autant d’acuité chaque jeudi et de suivre mes aventures, tantôt joyeuses, tantôt plus tristes. Merci de respirer à l’unisson avec moi.
Je sais que beaucoup d’entre vous ne m’écriront probablement jamais par peur, par pudeur… J’aimerais qu’il en soit autrement, mais je comprends.
Être lue dans l’intimité d’un salon ou d’une chambre me va très bien et reflète cette intimité que je souhaite créer avec chacun(e) d’entre vous. Être celle qui vous parle au creux de l’oreille est même, je l’avoue, un privilège.
Je ne saurais terminer cet épisode sans cette chanson (celle-ci a une saveur particulière pour moi) qui m’a accompagné dans l’écriture de ce billet :
A la vie qui est un joyeux bordel !!!!!!!!!!!!
Douce journée.
Affectueusement,
Colombe