Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Mon billet de la semaine dernière était mélancolique, je vous l’accorde.
Qu’est-ce qui a changé entre la semaine dernière et cette semaine ? J’ai écouté un podcast sur les histoires d’amour qui s’appelle Ex… et qui m’a été recommandé par un gars, fan de podcasts comme moi. Vous raconter comment j’ai fait sa connaissance serait trop long. Une prochaine fois, peut-être.
Dans l’épisode que j’ai écouté, la fille disait en substance qu’une histoire d’amour qui prend fin pour des raisons diverses et variées peut très bien renaître. L’amour l’emporte toujours. Si 2 êtres sont faits pour être ensemble, ils se retrouveront. Pour la première fois depuis des semaines, j’ai éprouvé un sentiment profond d’apaisement. Vous le savez, depuis bientôt 2 mois, je vis des heures compliquées sur le plan amoureux. Je ressens un profond sentiment d’injustice, le sentiment que l’on m’a volé mon bonheur. En réalité, on m’a rien volé du tout !
Je crois que grâce à ce récit de vie, j’ai enfin compris que je ne pouvais pas faire perdurer à moi seule, une relation qui aujourd’hui est en suspens pour des raisons que je souhaite encore garder personnelles, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne reprendra pas de la plus belle des façons. Mais, aujourd’hui, je dois lâcher, juste lâcher. Non pas cesser d’aimer, mais cesser d’attendre la réciprocité. Rien n’est juste lorsque l’on souffre. Rien n’a de sens. On a l’impression que l’univers tout entier nous en veut et que tout le monde nage dans le bonheur sauf nous !
Je n’ai pas décidé de ne plus aimer mon amoureux, j’ai décidé de prendre le risque de le perdre pour, peut-être, mieux nous retrouver demain. J’ai l’intime conviction que c’est la meilleure des choses à faire.
Vous qui connaissez peut-être, comme moi, des difficultés sur le plan pro comme perso, dites-vous bien qu’abandonner est parfois la meilleure des solutions, du moins la moins mauvaise. On nous a pas appris à battre en retraite. On nous a appris à persévérer coute que coute. On nous appris à ne rien lâcher. Je pense que c’est une connerie monumentale et je pèse mes mots ! Je suis quelqu’un d’extrêmement persévérant et de dur au mal. C’est ce qui parfois, souvent fait ma force et en même temps me perd. En l’occurence, aujourd’hui cette qualité est un souci. S’accrocher comme je le fais est probablement la meilleure façon d’aller droit dans le mur.
Attention, je n’ai pas décidé de renoncer à l’amour (je ne renoncerai jamais à ce sentiment). Je n’ai pas décidé de quitter l’homme que j’aime. J’ai accepté que l’on ne soit plus sur la même fréquence. Je commence doucement, mais surement à accepter l’idée d’une pause à durée indéterminée. Faire une pause n’est pas toujours synonyme de rupture. Faire une pause peut être au contraire le début d’une renaissance, du moins, c’est mon voeu le plus cher.
Aujourd’hui, j’ai envie de célébrer l’espérance. Je suis et reste une amoureuse, mais je suis aussi Colombe, une femme optimiste, une amie fidèle qui aime profondément la vie, qui aime rire et qui a comme rêve (ce n’est pas le seul) de devenir maman.
Je suis la vie et je veux porter la vie. N’est-ce pas la plus jolie façon de célébrer l’Amour ?
J’oubliais, merci de vos retours en public comme en privé toujours plus nombreux. Vous ne pouvez imaginer combien cela me touche. Petit bémol, je n’arrive pas à faire décoller le nombre d’abonnés (je stagne à 389 abonnés depuis 6 mois), car je ne communique pas sur ma newsletter. Je sais, je devrai le faire, mais je ne suis pas douée pour ça.
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Une fois n’est pas coutume, je souhaite terminer en chanson :
Avec toute mon affection,
Colombe