Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Jeudi est arrivé trop vite. Je ne saurai commencer ce billet sans remercier les quelques dix personnes qui m’ont écrit la semaine dernière suite à ma newsletter qui semble-t-il a touché quelques-uns(e) d’entre vous.
J’ai adoré lire vos histoires tellement puissantes que j’en ai pleuré (en tout cas pour l’une d’entre elle). J’ai adoré échanger avec vous et entrer dans votre intimité.
Je crois profondément à l’importance de laisser tomber le masque et de montrer sa vulnérabilité. Au fond de chacun(e) d’entre nous, je crois qu’il y a un désir puissant d’être accepté(e) et reconnu(e) pour qui nous sommes vraiment. A bas les masques !
Ceci étant dit, aujourd’hui, je voudrai vous parler de l’importance de s’écouter, d’écouter cette petite voix intérieure, celle qu’on laisse parfois prêcher dans le désert, alors qu’elle nous hurle de l’écouter. Comme vous le savez, depuis quelques mois, je suis engagée dans un processus PMA. La semaine dernière, j’avais rendez-vous avec une endocrinologue, mon médecin ayant trouvé ma thyroïde un peu flemmarde, suite à des analyses. Me voilà donc dans le cabinet de ce médecin qui du début à la fin m’a mal parlé, m’a infantilisé.
Au fond de moi, je voulais la remettre dans ses foyers et claquer la porte. Au lieu de ça, je me suis tue. En revanche, ce que j’ai fait après, c’est que j’ai écrit à mon médecin en lui expliquant pourquoi, je refusais catégoriquement d’être suivie par cette personne. Rien, je dis bien rien, ne nous oblige à subir les outrances/la mauvaise humeur/la méchanceté de personnes encore moins de personnes censées être dans l’écoute et la compréhension.
Je regrette qu’à l’école, comme dans nos familles ou dans d’autres lieux de socialisation, on ne nous ait pas appris à remettre en question l'ordre établi. Je regrette qu’on ne nous ait pas appris que tout n’est pas acceptable. Je regrette que l’on ne nous ait pas suffisamment appris à ouvrir notre gueule pour les choses qui comptent.
Sachons dire non ! Sachons poser nos limites. Non à un job qui nous rend malheureux, non à une relation toxique, non à une amitié déséquilibrée, non à des relations familiales décevantes…
En ce moment, j’écoute cette chanson en boucle qui me donne envie de chanter à tue-tête :
Je vous souhaite un beau jeudi.
Affectueusement,
Colombe