Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Tellement contente de vous retrouver. J’attends toujours, notre rendez-vous avec une joie non dissimulée.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été animée par une forte urgence de vivre. L’idée que la vie est et peut ne plus être, en une fraction de seconde, renforce mon énergie vitale. J’ai toujours eu le sentiment qu’un feu couvait en moi. Je ne vois pas les risques comme des risques, mais plus comme des opportunités. Je préférerais toujours courir le risque de m’abimer que de m’économiser ou d’adopter le statu quo. Je préférerais toujours prendre le risque d’être déçue par quelqu’un(e) que de ne pas faire confiance.
En ce moment, je me sens heureuse, non pas béatement heureuse, mais en revanche pleinement en vie. Je sens que mon esprit communique mieux avec mon corps et inversement. Je me sens plus ancrée, encore mieux connectée à moi. Je me sens plus alerte, plus ouverte, plus sensible.
Je suis ivre d’une confiance retrouvée et d’une joie puissante. Vous savez le genre de joie qui vient de très loin et qui donne un nouvel élan.
J’ai mille questions et peu de réponses, mais c’est pas grave ! J’ai l’assurance des nouveaux amoureux. Etre amoureux est assurément le sentiment le plus puissant que je connaisse. Je ne parle pas de passion qui est une émotion épuisante, écrasante mais d’un sentiment profond, complexe et plus nuancé.
Il y a 10 mois, je quittais un homme que j’aimais follement, mais qui non seulement n’avait pas les mêmes projets de vie que moi, mais qui n’était que doutes. Aujourd’hui, j’aime profondément un homme qui voit la vie comme je la vois. J’aime un homme qui n’a pas chaussé les lunettes du passé, mais de l’avenir. J’aime un homme qui, comme moi, a décidé de faire le pari de l’amour, donc le pari de la vie. J’aime un homme qui doute beaucoup, qui assume ses failles et autres vulnérabilités plus que je ne le fais et ne l’ai jamais fait. J’aime un homme qui a parfois peur, mais qui y va quand même. J’aime un homme qui ne m’a pas promis de m’aimer éternellement, mais de m’aimer chaque jour un peu mieux. Ça tombe bien, je ne cherche pas la permanence. Je cherche l’authenticité et les plaisirs simples.
Je ne me sens pas plus heureuse aujourd’hui parce que je suis en couple. La solitude ne m’a jamais fait peur. Dans ma vie, j’ai d’ailleurs été bien plus seule qu’en couple. Cette solitude, non seulement je l’ai aimée, mais en plus, elle m’a permis de me connaître vraiment. Elle m’a donné une incroyable force et indépendance d’esprit.
Si je me sens plus heureuse, c’est parce que j’entrevois toute les choses formidables et nouvelles que je vais pouvoir accomplir avec une personne que j’estime et dont je perçois qu’elle va me tirer vers le haut.
J’ai souvent entendu dire qu’on nait seul(e) et qu’on meurt seul(e). Entre les 2, j’ai envie d’être à 2. Etre à 2 ne signifie pas ne faire qu’un, ni même renoncer à être pleinement soi. Voilà, ce que j’ai compris avec les années et que la femme indépendante que je suis à finalement oser s’avouer. Je ne veux pas former un couple pour ne pas être seule, je veux être en couple pour être encore mieux que seule.
A 40 ans passés de quelques mois, je suis en train de me créer un album sur-mesure et je trouve qu’il n y a rien de plus excitant. Les souvenirs douloureux sont désormais rangés à coté des plus jolis souvenirs et forment un tout plutôt harmonieux.
Cette chanson ne pourrait pas mieux refléter mon état d’esprit :
Vivons, osons l’amour encore et toujours ! Car, comme le dit John F. Kennedy : « Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années ».
Je vous souhaite à toutes et à tous, une merveilleuse journée.
A jeudi prochain si vous le voulez bien.
Affectueusement,
Colombe