Beaucoup d'Amour - saison 2/épisode 16

De l'art de regarder au bon endroit !

Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,

Depuis quelques jours, j’ai la tête qui tourne, le coeur qui bat plus fort, le rouge aux joues et l’envie de sourire H24. 

J’ai été percutée. Non pas par un camion, je vous rassure, mais par l’amour. De celui qui arrive vite, fort et sans crier gare. De celui auquel on ne s’attendait pas et qui balaye tous les doutes, tous les chagrins passés, toutes les hésitations. De celui qui donne une énergie folle et qui rebat les cartes. De celui qui à la fois fait peur et apporte de la sérénité. 

Au boulot comme en amour, j’ai besoin de vibrer. La tiédeur, très peu pour moi. Pour me sentir pleinement épanouie, j’ai besoin que mon niveau vibratoire soit haut. S’il ne l’est pas, j’ai le sentiment de me faner.  L’Amour (au sens large) est mon carburant et l’a toujours été. 

Il y a 8 mois presque 9, je quittais un homme que j’aimais, mais qui ne voulait pas de moi, en tout cas, pas comme moi, je voulais de lui. Aujourd’hui, je me retrouve face à un homme qui veut de moi et qui me regarde comme si j’étais la personne la plus importante de sa vie. On ne parle pas assez selon-moi de l’importance du regard en amour. Il y a des regards qui nous transpercent et qui nous touchent plus que tout. Le sien me désarme. Quand il plante ses yeux dans les miens, aucune fuite n’est possible, la mise à nu est totale. 

Cet homme dont je vous parle, je l’ai rencontré, il y a plus d’1 mois. Je l’ai fréquenté avant de l’éconduire. Et, il y a quelques jours, je l’ai revu et pour être plus précise, je l’ai vu, vraiment vu cette fois-ci. Jusqu’alors, je n’avais pas pris soin de le regarder. Pourquoi ? Je ne saurai vous dire. Cette expérience me démontre que l’on peut passer une vie à regarder au mauvais endroit. 

Dans ma vie pro comme perso, j’ai justement pas toujours regardé au bon endroit. J’ai parfois été plus dans l’attente que dans l’accueil. Cette fois-ci, je n’ai rien attendu, rien voulu, rien cherché. Je me suis laissée porter, dériver. Et, en ce moment précis, j’ai l’intime conviction d’être exactement là où je suis censée me trouver. 

“ The place to be “ s’appelle Mathieu et j’ai envie de lui dédier cette newsletter. Car, les paroles volent, mais les écrits restent. Ecrire, c’est faire exister. Et, aujourd’hui, cet homme-là existe pleinement pour moi. Auprès de lui, je suis chez moi. C’est peut-être ça l’amour. En tout cas, si c’est pas ça, ça y ressemble.

Prenez soin de regarder au bon endroit. 

Je vous laisse sur cette chanson qui est ma bande son depuis ce matin :

Affectueusement,

Colombe