Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Suite à mon billet de la semaine dernière, vous avez été nombreuses et nombreux (13 personnes pour être exacte) à m’écrire pour me remercier de partager avec vous, mes sentiments les plus profonds. Plusieurs d’entre vous m’ont avoué que ma sincérité désarmante leur faisaient du bien. Sachez que vos mots à vous m’ont fait, un bien fou.
J’ai coutume de dire que toutes les émotions ont vocation à être partagées. Pas seulement la joie, la fierté, le désir, la gratitude. Mais aussi, la tristesse, la résignation, la colère, la déception, l’incompréhension.
Vous le savez (ou pas d’ailleurs), je suis plutôt matinale. Ce matin, je me suis levée très tôt, comme une envie de profiter de cette tranquillité du matin. En ces temps d’intranquillité précisément, les petits détails du quotidien sont pour moi une vraie caresse du coeur : l’odeur du café qui file, un vent frais qui se glisse jusque sous les draps, la délicieuse odeur d’une bougie parfumée.
Pendant le week-end de pâques, j’ai feuilleté quelques albums photos. Quand je regarde la petite fille et l’adolescente que j’étais, je constate que mes rêves d’avant sont encore ceux d’aujourd’hui : me sentir libre d’être qui j’ai envie d’être, aller à la rencontre des autres, aimer et être aimée, oser l’audace, faire du bien autour de moi…
Ce week-end, j’ai convoqué les souvenirs, de ceux qui font du bien et qui apportent de la légèreté, de ceux qui nous rappellent que tout ira bien, de ceux qui nous rappellent notre force d’esprit, de ceux qui apaisent.
J’ai notamment retrouvé une photo de moi lézardant au soleil avec un livre ( a priori, pas de la première jeunesse) sur un transat vert d’eau dans un maillot de bain beaucoup trop flashy pour être partagé de si bon matin, une boite de figolu non loin de moi. Cette photo m’a fait tellement sourire, car en un seul cliché, elle traduit cette notion du temps qui s’étire et qui représente en tout point mon adolescence. Je continue de croire que le temps est l’un des biens les plus précieux qui puissent exister. Malheureusement, nous n’en faisons pas toujours bon usage.
Parce que le figolu, c’est la vie ! Seuls les initiés comprendront ce que je veux dire.
Je vous laisse sur cette chanson que j’aime pour un réveil tout en douceur :
Merveilleuse journée à toutes et à tous.
Affectueusement,
Colombe