Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Si vous me lisez depuis quelques temps, vous savez que j’écris sur les événements de ma vie qui sont en fait, les événements de la vie.
J’ai toujours pensé qu’il n y avait rien de plus fort qu’un récit de vie. A mes yeux, chaque vie mérite d’être racontée.
Derrière chaque parcours de vie, il y a l’histoire d’un homme, d’une femme, celle de son enfance, de son adolescence et de sa vie d’adulte.
Derrière chaque silence, il y a de l’espérance.
Derrière les traits de chaque visage, il y a une vie faite de grandes joies et d’immenses douleurs.
Derrière chaque ligne de la main, il y a une vie en pointillés, mais qui continue de s’écrire jusqu’à ce que...
Derrière les portes de chaque maison, il y a une réalité singulière.
Jean-Claude Kauffmann, journaliste et écrivain a dit que pour lui écrire était une manière d’exister sans être vu. Cette phrase m’a interpellé tant je la trouve juste et m’y retrouve.
Je crois que j’écris aussi pour faire revenir les souvenirs;
J’écris pour tenter de retrouver les gens qui me manquent;
J’écris ce que je ne veux pas dire, ne peux pas dire aussi clairement que je le souhaiterais.
Je crois que demain, je veux en plus d’écrire, enregistrer des récits de vie. Je veux recueillir la parole du quotidien, celle que l’on juge à tort, futile. J’ai tendance à croire que rien n’est futile dans le quotidien, il y a au contraire quelque chose de profondément universel. Peut-être que ces récits passeront par la cuisine du moins, c’est une idée que j’ai eue.
Je veux continuer de faire exister la vie dans ce qu’elle a de plus simple, de plus authentique et de plus (extra)ordinaire, pas seulement la mienne, mais aussi celle des autres.
Ce qui compte pour moi et qui a toujours beaucoup plus compté ce n’est pas ce que font les gens (tout ça est si mouvant), c’est qui, ils sont.
Ce qui compte, c’est ce qui reste quand les masques tombent.
Ce qui compte, c’est ce moment de bascule, où l’on cesse d’être un(e) autre pour être vraiment soi.
Je pense que nous sommes toutes et tous quelque part des personnages de roman complexes et attachants. Je veux être une passeuse/transporteure d’émotions. Voilà, c’est ça que je veux faire et que je pense être au plus profond de moi.
Dans les semaines et mois à venir, je vais donc me former à l’audio (j’ai déjà 2 pistes) pour faire émerger, j’espère prochainement, un autre rendez-vous entre vous et moi.
Je vous laisse sur cette chanson que j’ai beaucoup écoutée en début de semaine et qui me touche beaucoup :
Que cette journée (pluvieuse chez moi) soit douce pour chacun(e) d’entre vous.
Affectueusement,
Colombe