Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Chez moi, le bleu azur a laissé place à une pluie fine et pourtant, cela ne me fait ni chaud, ni froid. Calfeutrée chez moi, c’est la première fois, depuis des semaines, que j’ai le sentiment de ne pas être dans le rush. Je retrouve cette notion de temps long qui m’est si précieuse.
Vous êtes plusieurs depuis quelques mois à m’encourager à développer un format audio de mes newsletters (coucou Dimitri et Sam). J’y pense de plus en plus et pas seulement en me douchant. A dire vrai, je ne sais pas encore comment m’y prendre. Ce n’est pas que l’aspect technique me fait peur, mais il me fait chier, ça c’est un fait. La technique et moi ne sommes pas très amis. Je n’aime pas bidouiller. Je n’ai pas eu mon premier ordi à 10 ans, mais à 22 ans.
Ceci étant dit, en début de semaine, une jeune femme (elle s’appelle Lucie) avec qui j’étais en prépa littéraire a écrit un post Linkedin sur moi qui m’a beaucoup ému. Elle et moi ne nous sommes pas revues depuis près de 15 ans. Et pourtant, les mots qu’elle a utilisé pour parler de moi sont d’une incroyable justesse. Elle se souvenait du livre que je lisais la première fois que nos regards se sont croisés dans le bus. Elle a suivi mon parcours de loin sans que je n’en sache rien. Le plus drôle, c’est que j’ai aussi suivi le sien et que je ne l’ai jamais oublié. Cette fille avait quelque chose en plus. Une façon d’être au monde qui rentrait en résonance avec ma personnalité. Elle incarnait ce “je ne sais quoi “que l’on arrive pas à expliquer et qui fait toute la différence.
Vous connaissez l’expression : « Loin des yeux, loin du cœur ». Je la trouve absurde tant la distance chez moi n’a jamais diminué la force de mes sentiments. Je crois même que parfois, la distance a pu renforcer mes sentiments et être le creuset d’un attachement plus profond.
J’ai tendance à croire que les liens qui se distendent se distendent pour une bonne raison. A l’inverse, ceux qui restent, le restent pour une bonne raison. Et puis, il y a aussi des liens qui se rompent et qui se retissent. Rien n’est figé en amour comme en amitié et c’est ça que je trouve fantastique.
Une fois n’est pas coutume, je vous laisse sur une musique que m’a partagé Stéphane, un lecteur qui m’est cher et pour laquelle, j’ai eu un immense coup de coeur et c’est peu de le dire :
Elle a déjà rejoint la playlist que je suis en train de préparer pour mon futur voyage en van. A ce propos, si vous avez des musiques/mélodies à partager avec moi, je prends.
Je vous dis à jeudi prochain et d’ici là, prenez soin de vous et de vos relations amoureuses comme amicales. L’Amour se vit au présent.
Affectueusement,
Colombe