Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
En ce jeudi 09 mars, j’espère que vous vous portez bien. Comme je le disais hier dans un mail que j’ai envoyé aux femmes de ma vie, je ne suis pas très fan des dates consacrées et de tout ce qui est show-off.
En revanche, j’aime les attentions que l’on n’attend pas, les petits mots glissés ici ou là. Ceux que l’on affiche sur le frigo aux cotés de photos de vacances ou de magnets vieux comme Hérode. Ceux que l’on envoie par voie postale entre deux rendez-vous. Ceux qu’on laisse échapper au détour d’une conversation parce qu’on en crève d’envie !
C’est pour ça, je crois, que je préfère le quotidien aux événements prévisibles et extraordinaires.
Le quotidien, bien qu’incroyablement ordinaire peut selon-moi devenir extraordinaire. Il ne tient qu’à nous de le “ pimper “ et de lui donner une coloration moins banale.
Si mon écriture est une écriture de l’intime, elle est aussi selon-moi une écriture du quotidien. Je ne sais parler que de ce que je vis, de ce que je lis, de ce que je vois, de ce que j’entends.
Ce qui m’intéresse par-dessous tout, c’est de plonger dans la psyché humaine. En me prenant comme sujet d’étude, je m’aide et je vous aide, du moins je l’espère de tout mon coeur, à accepter et à extérioriser vos émotions, toutes vos émotions.
Nous sommes des êtres d’émotions. Aussi longtemps que nous le refusons, nous prenons le risque d’être malheureux/se.
Or, chaque jour, que ce soit dans mon boulot comme dans ma vie perso, je constate les dégâts de l’intériorisation.
Je ne me sens jamais aussi forte que quand je confesse mes difficultés, mes failles et mes questionnements. Pourquoi ? Parce que la vie n’est pas que béatitude et allégresse, elle est aussi inquiétude et tristesse. J’ai lu récemment que la gaité rend les fardeaux légers. Voilà, ce à quoi je tends. Etre capable un jour de voir la joie en toutes choses. Je n’y arrive pas encore, mais je trouve que c’est une formidable intention. Qu’en pensez-vous ?
Voilà la chanson (que je sur-kiffe et que je n’avais pas écoutée depuis des lustres) qui m’a accompagné dans l’écriture de ce billet :
Doux jeudi à toutes et à tous.
Avec toute mon affection,
Colombe