Beaucoup d'Amour - Saison 2 / épisode 99

Fragments d'Amour !

Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,

J’ai manqué à l’appel hier, mais c’est pour la bonne cause. J’ai passé mon après-midi avec Emmanuelle Salasc. Son nom ne vous dira probablement rien, mais j’ai rarement lu d’aussi jolies choses sur l’amour, le sentiment amoureux, la perte d’amour, le désir, le mal amour, l’amour qui vient et qui s’en va, l’amour qui dure et qui se brise, l’amour qui est présent partout et tout le temps. Quand elle parle de “ Nouons-nous “, son livre, elle parle de fragments amoureux. C’est exactement ça. Son livre est un ovni. Ce sont en effet de petits fragments (petites histoires) à l’image des petits coquillages aux mille couleurs que l’on peut ramasser sur la plage. 

Impossible d’interrompre ma lecture, même pour vous écrire. Son livre m’a habité toute la soirée. Après toutes mes galères amoureuses, en particulier ma dernière relation, mon approche du sentiment amoureux et de l’amour est en train de changer, de s’affiner et de devenir plus nuancé. Je ne cherche rien, mais je sais désormais ce que je ne veux plus et que je n’accepterai plus. J’aimerais vous dire jamais, mais c’est un mot que je n’aime pas beaucoup et que je ne prononce que très rarement.

Ceci étant dit, tout à l’heure, j’ai reçu un mail d’une femme que j’apprécie beaucoup et que j’ai accompagné dans ses envies de reconversion professionnelle. J’ai beau avoir quitté ma boite en janvier dernier, je reçois encore énormément de messages. Je les conservent tous, plus par fierté que par orgueil. Je me dis que je serais peut-être heureuse de relire un jour tous ces petits morceaux d’amour.

J’ai noué avec bon nombre d’hommes et de femmes que j’ai suivis, un lien puissant et j’ose le dire indéfectible. Savoir ces hommes et ces femmes aujourd’hui plus épanouis est assurément ma plus belle récompense. Je ne saurais vous expliquer ce que je ressens quand je reçois des nouvelles d’eux/elles. Un sentiment de félicité intense et une émotion très grande. Je ressens de moins en moins le besoin de mettre en avant publiquement mes réalisations. Evoluer dans l’ombre et faire mon travail avec bienveillance et exigence me suffit. De toute façon, j’ai toujours préféré que les gens parlent de moi plutôt que de prendre le micro. C’est à mes yeux la meilleure des publicités et surtout la plus efficace.

Avec l’expérience qui est la mienne, ce dont je suis certaine, c’est que l’on sous-estime le courage que demande d’abandonner certaines choses/certains acquis pour se dessiner un avenir différent. Mais, dans 95% des cas, les sacrifices consentis en valaient largement la peine.

Je vous copie quelques lignes du mail de C qui m’ont touché au coeur : 

Je viens de passer le concours. Fin hier soir à 18h.

Je ne sais pas comment te remercier de m’avoir poussée à m’inscrire, de m’avoir insuffler toute cette motivation, cette énergie et cette confiance !

Je ne sais pas ce que ça donnera et j’avoue être sortie déboussolée des épreuves mais I did it ! Quelle fierté ! Merci 1000 fois ! 

Que ce soit dans l’univers pro comme perso, on parle à mon sens beaucoup trop de développement, de croissance, d’acquisition, pas assez d’abandons, de sacrifices, de replis, de renoncements. Et oui, c’est plus glamour, mais tellement à côté de la réalité !

Or, renoncer (à un job, à une relation amoureuse/amicale, à une promotion, à un achat important) est parfois le début de quelque chose de meilleur, de plus beau, de plus vrai, de plus intense. 

La meilleure version de nous-même (expression que je déteste s’il en est) n’est pas nécessairement une version augmentée, pensons-y ! 

Cette chanson (KAILEN) que j’écoute en boucle depuis une semaine est une pépite. Elle m’apaise comme jamais.

Je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine.

Je vous embrasse fort,

Colombe