Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Depuis 3 jours, je ne cesse de penser à une femme que je connais pourtant assez peu et qui habite à Tel Aviv. Elle m’a interviewé, il y a quelque mois dans le cadre de sa newsletter. Depuis lors, je pense sans cesse à elle et à sa famille.
J’ai beau à avoir étudié à l’Institut d’Etudes Européennes et avoir eu la crème des professeurs en relations internationales, je n’ai jamais réellement compris ce conflit qui s’éternise et dont on se demande s’il prendra fin un jour.
A mes yeux, il n’est pas question de politique, juste d’humanité et d’empathie pour les victimes qui existent de chaque côté depuis le début de cette guerre.
Ce matin, sur le chemin qui me conduisait à mon bureau, j’ai du éteindre la radio. J’avais la nausée ! Je n’en pouvais plus d’entendre des témoignages tous plus effrayants les uns que les autres. La seule qui a su récemment m’apaiser et me permettre de prendre de la hauteur, c’est la philosophe et rabbine : Delphine Horvilleur.
Ornella, je sais que tu lis régulièrement ma newsletter. Si tu me lis, sache que tu es dans mes pensées. A l’heure où j’écris ces lignes, ma neuvaine brille de mille feu pour toi et toutes les victimes de ce conflit.
Je nous souhaite à toutes et tous de savourer ce que veut dire vivre en paix et en sécurité.
Doux jeudi.
Je vous embrasse fort,
Colombe
PS : ce matin, j’ai commandé auprès de ma libraire préféré ce livre qui est semble-t-il d’une beauté à couper le souffle : https://www.babelio.com/livres/McCann-Apeirogon/1475507
J'ai beau avoir quitté tous les réseaux sociaux, je me reconnecte ici, juste pour le plaisir de te laisser un petit commentaire. Parce que je sais que ça te fera plaisir.
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