Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
Je suis revenue de Paris hier soir après y avoir passé 4 jours pour mon boulot. Cette ville est aussi magique qu’elle est fatigante.
La semaine dernière, j’écoutais un podcast (as usual vous pourriez me dire) où la personne interviewée parlait d’inter-cycles. Ce terme a immédiatement résonné en moi, tant j’ai l’impression que c’est ce que je vis actuellement et plus globalement depuis quelques mois. Je suis dans un inter-cycles à tous les niveaux. C’est tout sauf confortable. Pour tout dire, c’est même assez angoissant.
Sans transition, hier soir, je me suis engueulée avec mon amoureux pour une histoire de légumes croupissant dans le frigo. Le ton est monté (ce qui est rarissime chez nous) et des mots malheureux ont été prononcés. A bien y réfléchir, je ne saurais dire comment nous avons pu en arriver là. Les disputes sont souvent très connes ! Celle-ci l’était encore plus.
Fort heureusement, chacun a fait un pas vers l’autre et reconnu ses torts. Je me suis toujours refusée à me coucher fâchée. Il y a plus de 20 ans, Laurence, la meilleure amie de ma mère est partie se coucher et ne s’est jamais réveillée. Je cois que c’est pile à ce moment-là que j’ai pris conscience pour moi de l’importance de ne jamais quitter quiconque fâchée. Les conséquences seraient insoutenables et la culpabilité abyssale.
Vous le savez, sans vos retours, cette newsletter aurait bien moins de saveur. Mercredi, justement, j’ai eu le bonheur d’échanger avec Odile et Marine, 2 femmes pour qui j’ai beaucoup d’affection et qui me lisent religieusement. Odile appelle même mes billets, des Colombebillets. Toutes deux m’ont suggéré l’idée de publier des chapitres de mon futur livre ici-même. Qu’en dites-vous ? Je dois avouer que j’adore l’idée.
Je vous supplie de me dire ce que vous en pensez (en commentaire ou en privé si vous préférez) et en particulier, vous qui n’avez encore jamais réagi à ma newsletter. Ce projet de livre est en gestation depuis si longtemps qu’il est probablement grand temps d’accoucher. Vous saisirez l’ironie de la situation !
C’est tout pour aujourd’hui, mon cerveau est saturé comme une photo.
Je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine.
A jeudi prochain.
Je vous embrasse fort,
Colombe
Je dis oui et encore oui pour ta publication de ton livre, tes messages font tellement de bien. ça va être génial !
C'est amusant j'ai vécu cette semaine une dispute un peu similaire autour d'un camembert, choisi par mes soins et qui n'etait manifestatement pas du goût de mon chéri. Rien de grave mais cela a entaché notre soirée..( tout ca pour un pauvre fromage ).. En tout cas je suis touchée d'etre mentionnée dans un Colombillet, et j'ai hâte d'en lire plus !