Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
J’espère que vous vous portez bien, du moins le mieux possible.
En fin de semaine dernière, alors que le bruit de la pluie tapait contre la vitre et que j'étais allongée sur mon lit avec 2 tonnes de couvertures (on se les gèlent en ce moment à Nantes. C'est pas qu'il fait froid, c'est que c'est humide), j'ai trouvé le livre, je devrais plutôt dire l'histoire que j'avais envie de lire. Depuis quelque temps, je glane mes lectures directement sur le site des maisons d'édition. C'est pas de la fourchette à l'assiette, mais vous voyez l'idée.
Le livre qui a attiré mon attention est le dernier né de l'auteur Florent Oiseau, un écrivain dont je n'avais jamais entendu parler. Dixit son éditeur, il a la délicatesse de ne jamais remporter les prix dont il est finaliste, Un homme bien quoi et/ou peut-être un late bloomer. Rayez la mention inutile !
“ Tout ce qui manque “, c'est l'histoire d'un écrivain qui vivote et qui après 15 ans de vie de couple se fait plaquer par sa femme. Ne sachant pas où aller, il décide de partir se réfugier en Dordogne dans la maison de ses parents décédés 10 ans plus tôt. Pendant plus de 3 mois, il va s'echiner à écrire sur l'amour, sur tout ce qui compte et qu'on ne sait pas toujours apprécier à sa juste valeur, ni même au juste moment dans l'espoir qu'Ana lui revienne.
J'ai aimé que ce roman s'attarde sur tous les petits riens, sur tout ce qui fait qu'on aime les gens qu'on aime et que les absents nous manquent. C'est drôle, souvent ironique et en même temps extrêmement touchant.
A la lecture de certaines lignes, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes anciens amoureux. Aux choses qui me manquent, aux petites attentions qu'ils avaient ou à l'inverse à toutes les choses qui m'insupportaient chez eux, mais dont je m'étais accommodée, voire même parfois que j'avais fini par apprécier parce que c'était eux. Tout ceci reste souvent imperceptible pour le commun des mortels, mais pas du tout pour les personnes concernées.
En ce moment, au lieu de m'attarder sur ce que j'ai pas ou qui ne tourne pas rond dans ma vie, j'ai entrepris de faire la liste de tout ce que j'aime.
Allez, c'est parti !
J'ai une passion pour le cappuccino. Je suis convaincue que j'ai des origines italiennes cachées. Qui n'en a pas du reste.
J'aime la salade de moules à condition qu'elle soit bien assaisonnée, genre échalottes et compagnie.
J'aime passionnément l'huile de sésame. J'en mets un peu partout et n'ai pas toujours la main légère. Un peu comme la cannelle que je saupoudre allègrement sur un nombre incalculable de mes desserts.
J'ai une passion pour le crumble aux pommes avec plein de cannelle vous l'aurez compris. Pendant le confinement, j'ai frôlé l'overdose et les petites vieilles (Suzanne en prems,) à qui je confectionnais des paniers repas aussi.
J'aime aller au cinéma avec mon amie Valou. C'est assurément la personne avec qui j'aime le plus aller voir des films. On a des goûts assez similaires et il nous viendrait par exemple pas à l'idée de décoller de notre siège à peine le film terminé. On a d'ailleurs tendance à maudire toutes celles et tous ceux qui s'adonnent à cette pratique perverse.
J'aime regarder par-dessus l'épaule de mon père quand il cuisine et lui poser tout un tas de questions sur le produit, la cuisson, l'assaisonnement, le meilleur accompagnement. J'aime encore plus voir son regard s'illuminer à l'écoute d'une question que lui seul jugera pertinente, voire même audacieuse.
J'aime prendre tout un tas de notes sur mille et un sujets sans savoir si je m'en servirai un jour. Ce que j'aime, c'est fouiller, trier et tenter de ranger comme je peux et où je peux, les infos glanées ici ou là. Ado, je faisais des classeurs et des classeurs. J'ai arrêté, je trouvais que j'utilisais suffisamment de papier comme ça !
En ce moment, je ne rêve que de chaleur, moi qui ne supporte pourtant pas quand les températures excèdent 25°. Allez comprendre ! A ce propos, j'ai toujours raffolé des maillots de bain 1 pièce. Je trouve ça tellement classe. J'ai enfilé l'un des miens hier en espérant déjà être en juillet . Un peu plus et j'achetais du sable sur un site obscur pour transformer mon appartement en plage brésilienne.
Quand j'ai un coup de cœur pour une chemise ou un tee-shirt, je prends le même modèle en 3 couleurs différentes, toujours les mêmes coloris ou presque : bleu nuit, kaki, gris perle (cette nuance est capitale), blanc ou ivoire.
L'hiver, j'aime porter de jolies chaussettes en laine, encore mieux en cashmere qui remontent super haut. La socket qui glisse dans la chaussure, non merci !
J'adore nettoyer (il serait plus juste de dire récurer) ma cuisine au savon noir. Ça me détend et j'aime tellement l'odeur.
J'aime entendre ma mère pester contre la grande distribution, une tendance au nivellement par le bas et la cherté des prix par rapport à une qualité qui elle en revanche s'effondre dangereusement.
J'ai une passion pour les bougies. Tout ce qui est à base de musc, d'ambre me fait chavirer. Je pourrai y mettre un pognon de dingue et faire cramer la baraque par la même occasion. J'avoue, je suis un peu tête en l'air. Oups !!!
J'adore le bon pain, en particulier le pain noir avec plein de fruits à l'intérieur. Je pourrai me nourrir exclusivement de pain et de fromages. En terme de régime alimentaire, on a fait mieux, j'en conviens !
Je voue un véritable culte à deux recettes dont j'use et j'abuse : le soufflé au fromage et les coquillettes au jambon. En cuisine, rien ne vaut les choses simples.
J'aime passionnément refaire le monde avec des amis chers à mon cœur autour d'un maxi apéro. Plus il y a de choses à grignoter, mieux c'est. J'aurai dû ouvrir un Bar. En fait, non, quelle horreur !
J'aime la joie et l'excitation que me procurent les nouvelles rencontres. J'aime ensuite rentrer chez moi le coeur léger en me rappelant combien la journée/soirée fut riche et belle.
J'aime voir le large sourire de Yamina quand je passe la porte de son café et qu'elle me dit : “ Holà Paloma, que tal ? “. Elle est pas plus espagnole que je m’appelle Corinne, mais elle adore baragouiner plein de langues et faire des voix. En même temps, c’était son métier d’avant.
J'aime passionnément les renoncules et en particulier celles qui sont roses poudrées. En ce moment, j'en ai chez moi (cadeau de ma tante pour mon anniversaire), je ne me lasse pas de les contempler.
J'aime follement le chocolat noir, très noir. Je mange facilement 6 carrés/jour. Le chocolat blanc ne devrait selon-moi pas pouvoir porter l'appellation chocolat, ni même d'ailleurs exister. Je comprends pas que les aficionados du chocolat, le vrai, n'est pas créé un syndicat ! Tout se perd ma bonne Lucette.
Voilà, vous avez désormais une meilleure idée de certaines choses que j'aime un peu, passionnément, à la folie.
Si le cœur vous en dit, je vous invite à faire la liste de ce que vous aimez et à la partager ici même en commentaire ou en privé. Ça me donnerait l'occasion de mieux vous connaître. Et oui, en 2024, mon objectif est de créer un lien encore plus personnel avec chacun(e) d'entre vous.
Et parce que je ne saurais vous laisser sans musique, je partage avec vous, mon coup de cœur de la semaine.
Doux jeudi.
Je vous embrasse fort,
Colombe
PS : j'ai commencé un deuxième livre de Florent Oiseau. Vous commencez à connaître mon côté obsessionnel. “ Les Magnolias “ raconte l'histoire d'un acteur raté qui espère néanmoins que son jour viendra et qui chaque dimanche va rendre visite à sa grand-mère. Un jour, elle lui dit qu'elle serait mieux six pieds sous terre et que pour ça, elle aurait besoin de lui. Oui, mais voilà , sa mémoire est disons-le un peu défaillante. Alors qu'elle a oublié, son petit fils non. J'ai jamais autant ri dans un début de roman. C'est jouissif ! Cet auteur est vraiment pas banal. Il me plaît, son écriture aussi.
Moi, j’aime te lire 💛