Mes chères lectrices, Mes chers lecteurs,
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé une agréable semaine.
Je sais, on est vendredi et il est 20h47. En théorie, probablement pas le meilleur horaire pour vous écrire. Mais, en pratique, c'est le moment idéal pour moi. Je sais que vous avez appris ces derniers mois à me pardonner ces incartades d'agenda. Du moins, je l'espère de tout mon cœur. Car, perdre votre fidélité serait la pire des choses pour moi. Je n'ai jamais voulu que cette newsletter devienne une contrainte et je ne pourrai d’ailleurs jamais m’y résoudre. Alors oui, certains jeudis, je manque à l’appel, mais c'est pour mieux vous revenir.
J’envoie une newsletter chaque semaine depuis 2 ans 1/2. Cela demande énormément de discipline et je dois avouer que ces derniers mois, mon esprit s'est laissé accaparer par d’autres choses.
Ceci étant dit, je me trouve en ce moment dans un petit bled près de Lorient que j'adore, que dis-je que je vénère. Soyons grandiloquent !
Il suffit que je pose mes valises ici pour sentir un apaisement immédiat. Il y a des lieux comme ça; on s'y sent bien; c'est comme ça et pas autrement.
Je pourrai vous dire que les lumières sont belles, que le ciel n'est pas le même ici qu'ailleurs, que la vue sur le port depuis ma chambre est merveilleuse. En fait, c'est tout ça et c'est bien plus que ça. Ici, le temps n'a pas de prise. Je me mélange d'ailleurs régulièrement dans les jours et n'éprouve jamais le besoin de savoir l'heure qu'il est. Rien n'est urgent, ni important. Pas de brouhaha, aucune incivilité, une vie de village tranquille et paisible. Tout ce que j'aime et qui me manque parfois, moi l'indecrotable urbaine.
J'ai passé ma journée sur la plage tantôt à bouquiner tantôt à m'assoupir. Je ne connais pas meilleure sensation que de s'endormir sur la plage et d'être réveillée par le bruit des mouettes.
N'ayant pas envie de ressortir ce soir, j'ai acheté du bon pain noir, un peu de fromage, quelques tartinades et une bonne boîte de sardines.
Le meilleur des dîners selon-moi quand on a rien envie de faire.
Quand je suis ici, je me demande pourquoi j'aime autant le brouhaha de la ville.
Néanmoins, je ne suis pas certaine que je pourrai vivre à l'année ici. Mais savoir que ce lieu existe et que je peux m'y retrancher quand je le souhaite suffit à mon bonheur.
J'ai toujours été persuadée que l'on a toutes et tous besoin d'avoir un lieu refuge. Ça peut être une ville, une maison, une cabane, un paysage, un espace vert, voire même un souvenir. Peu importe ! L'idée est d'arriver à se déconnecter presque instantanément.
Où que vous soyez, je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine. Et, si le cœur vous en dit, parlez-moi de votre lieu refuge 💙
Je vous laisse découvrir et apprécier la voix enchanteresse de ce chanteur.
Je vous embrasse fort,
Colombe